FAt compte rendu : le pdf fait 34 pages, je vais le faire imprimer par les presses de l ecole...

le texte rentre pas ici, on l a mis sur megaupload en odt.

le lien : http://www.megaupload.com/?d=7WLHR9DU

Il faut attendre genre une minute avantde telecharger...

Bon le temps que l'eau pour le riz se porte à ébullition dans une réaction thermique à seuil, je poste un petit extrait :
la journée du samedi 9 juillet


Palais du tsar sur la Baltique et palais du café sur le carrefour,
ou le pouvoir du clin d'œil

J7 samedi 9 juillet

On se lève héroïquement à l'heure (plus ou moins) pour aller à Petergof avec les ParisTech et Olga la prof. Après une visite des véhicules de la RATSt-P (bus et métro), nous sommes arrivés devant le château.
Devant, un jardin à la française, joli mais relativement petit. Le palais en lui-même, utilisé par Pierre le Grand et ses successeurs, fait beaucoup Versailles, avec moins de dorures, plus de couleurs et quelques indices de différence culturelle dans les tapisseries ou les tableaux, mais en gros c'est du grandiose mais pas très surprenant. A noter : Olga nous avait réservé une visite en russe des grottes artificielles et réseaux de canalisations, et une autre visite guidée en russe aussi du château. La visite des tuyauteries étaient pas extraordinaire (des tuyaux, youpi), et plutôt un détour pour touristes qu'une exploration de tunnels, mais en tant que fils de papa j'ai quand même presque trouvé ça divertissant. La guide récitait son texte apparemment pas très passionnément, mais comme on comprenait rien de toute façon (à part le "ah là elle a dit aujourd'hui ! et là maintenant !") on s'en foutait. Heureusement qu'elle était jolie sinon je me serais endormi sur place.

La visite du palais a commencé en russe (la guide avec nous parle dans un micro, nous on l'écoute sur une mini radio à écouteurs, pratique !), mais j'ai vite distancé le groupe pour pas piétiner pour rien. Dans une salle, un garçon traduisait à son père que la fille dans le tableau était morte très jeune, en couche. La joie chez les tsars, quoi. Une autre salle montrait moults tableaux de jolies jeunes filles de l'époque, le peintre voulant capturer les beautés diverses de la Russie. Sauf que ça l'enquiquinait de chercher les modèles, donc il en a pris une dizaine qu'il a habillées différemment sur la centaine de portraits. Le GdR assure que les visages reviennent, moi j'ai pas trop remarqué.

Une fois la radio rendue et le sac récupéré à la consigne, je vais siester dans le parc une petite demi-heure, à quelques mètres d'un couple qui prenait ses photos de mariage. Évidemment la fille est sublime et le mari est laid. Félicitations à eux. Réveillé, je vais faire le tour du jardin. Du parc. De la forêt. En effet, la partie derrière le chateau est plantée à l'anglaise, ça fait assez naturel. En longeant un canal on arrive à la mer Baltique ! J'enlève vite mes chaussettes et vais faire bouger mes orteils dans le golfe de Finlande, parmi les vieux et les enfants. L'eau est vraiment très bonne, de quoi rager de pas avoir pris mon maillot de bain ce jour-là. Malheureusement, (surprise !) la vase ça pue. Après un intermède séchage de pieds à la chaussette (j'aimerais pas avoir à répéter cette phrase très vite), je pars faire le tour des fontaines du parc. En effet, que ce soit au palais (Grande Cascade etc.) ou dans le jardin, les fontaines sont partout et toutes plus audacieuses les unes que les autres. On en oublierait presque qu'il fait super chaud, qu'on meurt de soif et qu'il y a des incendies de forêt à éteindre dans le pays. Un arbre métallique fontaine, des jets sortant du sol pour arroser les enfants, une fontaine en rayons qui forme comme un soleil qui tourne lentement sur lui-même et où des charmantes Russes prennent la pose la moins naturelle du monde pour se faire prendre en photo (oooouh photo de profil Bkontacte, le Facebook local !).

On se regroupe peu à peu. En attendant les autres au point de rendez-vous pour partir, je vais chercher une glace. J'ai fini par en trouver une à perpète, et la vendeuse voulait pas me vendre une bouteille d'eau normale, juste une Evian. Pour sortir de l'incompréhension, j'ai demandé un thé froid, ça m'a coûté 120r. Mais l'important est pas là, l'important c'est que juste à côté sur la place du restaurant, au milieu du jardin, il y avait un concert stylé de xylophone, trois xylophonistes avec chacun un instrument et deux baguettes dans chaque main. J'aurais bien aimé rester une heure ou deux, mais j'étais déjà en retard. Avec une glace qui fondait dans ma main, aussi.

Sur le chemin du retour, on passe faire un tour à l'église du coin. Geoffroy et Dupuis refont le monde protestant. On assiste au début d'une messe orthodoxe, une babouchka nous écarte des murs quand le prêtre fait le tour de l'église avec l'encensoir.

On revient en bus, on écoute du métal, on discute de la possibilité de créer un groupe ENSTA qui s'appellerait Monique Tixeront's Lords of Coprophagia, et de retour au foyer on comate un peu. S'ensuit un départ en retard pour un rendez-vous à 21h à l'arrêt de métro du centre : Yulia jolie et Yulia très jolie nous emmènent en before !

...

Sauf que non. Yulia juste jolie est venue avec Blabla (elle était moche), nous a dit avoir 18 ans (donc 17 ou 16 en réalité), pas sortir beaucoup ailleurs que chez des amis et s'est perdue en nous menant au Coffee House ("Кофе Хаус") de l'autre côté du carrefour... On discute un peu, elles parlent pas anglais et ont tendance à répondre aux questions par oui, non, ou "иол аывод лфплуцу ац ла ол им ацлиауол атолпуопоу", mais c'est un peu rigolo dans le genre gênant. Entre deux lourds silence meublés par des conversations en français sur n'importe quoi pourvu qu'on ait pas ce silence, on apprend qu'elles sont fans de K-Maro, qu'elles connaissent par cœur Amel Bent dans le texte, qu'elles aiment lire Frédéric Beigbeder mais qu'elles ne connaissent pas "Ma grand mère fume la pipe", la chanson russe que m'a fait écouter Marina ma maman de Moscou (belle allitération en M). On finit par sortir si rapidement qu'on en oublie de payer (suite à un quiproquo qu'on a pas cherché à expliciter). Elles proposent d'aller voir la Neva, on propose d'attendre nos amis dans le parc en face de nous (parce qu'on a bobo pied aussi, j'ai une ampoule au petit orteil gauche depuis hier1), elles partent quand même. Ouf.

Bilan du before : si le fail c'est se prendre un bash en abordant, le meta-fail (ou contre-échec) c'est pas se prendre un bash et regretter sa soirée ensuite.

Sur ces entrefaites et après une demi-heure assis sur un banc à trois dans un parc très sympathique sur la Nevskyi Prospekt à regarder comme des beaufs passer les filles, nous sommes rejoints par l'équipe d'intervention spéciale Serguei Ferry : Jill, Camille, Antoine Laurent.
J'ai oublié trop comment, mais on se retrouve rapidement au Mod Bar. Gros kiffage de la place par les filles. Je croise Olga du regard mais en tant que lapinté hier soir même, je suis gêné. J'ai voulu aller lui dire bonjour après mais elle était partie ; en fait elle servait à un autre comptoir du Mod mais je ne l'ai su que le lendemain. On boit un peu, Quentin et Laurent prennent quelques shots, et quand je vais commander un truc au barbecue (oui sur la terrasse, oui cet établissement est stylé), Serguei le DJ de lundi vient me parler. Je lui dis de venir s'asseoir avec nous, je traquenarde Camille dans une conversation où Serguei m'indique que je parle déjà trop russe, je capte et je descends danser avec Laurent et les Omsk. Antoine essaye de convertir Jill à la vraie foi, il a raison. 100 roubles pour un tampon, contrairement aux autres soirs. Dans la salle, on danse de façon improbable. On essaye de s'incruster en mode un peu relou dans un cercle de jeunes filles, certaines d'entre elles restées sur le fauteuil se foutent de nous. Entre cette salle et la salle immense, sombre et moins fréquentée où on peut faire de la TeckTonik en toute impunité (mouahaha), on se dépense. On finit par remonter, sauf Quentin qui reste avec une fille qui le regarde pas. Faut dire qu'il est bien habillé donc il veut rentabiliser.

Sur la terrasse, Laurent est déjà en train de faire des clins d'œil à une fille en robe rouge décolletée sur la table d'en face, sans la force d'aller lui parler. Quand il descend, au bout d'un moment, je tente ma chance et leur indique qu'on est français et qu'on voudrait parler russe. Elle me suggère de venir m'asseoir à leur table plutôt (c'est à dire à côté des autres ENSTA, toujours). Je tourne une chaise et m'exécute. A la table, la fille en rouge qu'on appellera Ping et une autre moins décolletée mais avec une coupe plus 80's et aussi en robe rouge, qu'on appellera Pong. Derrière, trois quatre Russes, dont un moche en polo bleu qu'on appellera Michel. J'entame la conversation habituelle maintenant (blabla français blabla savoir où sortir à St Pet blabla vous vous faites quoi dans la vie blabla blague russe), Ping essaye de m'emmener danser mais je dis que je suis fatigué, Michel répond parfois sans qu'il les connaisse mais je rebondis sur ses interventions, Pong est plutôt sympa. Ping essaye vraiment de me traquenarder pour aller danser, mais non ça m'intéresse pas damned ! Je finis par me lever sous un prétexte quelconque en disant que je reviendrai, quelques pas plus tard Michel me rattrape et me mets en garde en tant que Russe sympathique envers un touriste un peu con-con : fais gaffe aux putains à St Pet. Ouais, bon, oui je m'en suis douté, non je vais rien faire, oui c'est juste pour discuter, mais merci beaucoup quand même, je suis sincère. Bon, du coup je peux pas aller leur reparler. Je descends rejoindre Laurent et Quentin.

À force de faire des clins d'œil à une blonde qui lui touchait les fesses et à une brune rivale de la blonde, Laurent a maintenant deux filles qui se battent pour lui, dont une à son cou. Miam. Je passerai les deux jours suivants à m'exercer au clin d'œil... La fille qui danse avec Quentin s'est retournée pour danser avec lui. Au bout d'un moment la porte du fond en haut des escaliers s'ouvre, Antoine et les filles peuvent venir voir la piste sans tampon d'entrée. Il commence à faire jour, Laurent a une copine donc doit pas faire plus de bêtise, Dups est dans son monde, Charles a disparu et les autres attendent : il est temps de rentrer. On les récupère un par un, à la Princesse Zelda. D'abord trouver Charles : il discute avec Pong sur la terrasse. Je lui fais la même remarque que m'a dit Michel, il clôt la conversation. C'est dommage elle était vraiment sympathique. Camille Jill et Antoine sont à la sortie. Laurent est sur un canapé de la salle arrière en train de prendre un numéro. Rien de plus. Je lui fais signe en TCK de grouiller. Il arrive peu après. Dups est indéracinable. Tant pis pour lui, on va au Burger. 5h, il fait encore jour. On mange et on boit américain, et on rejoint le métro en s'éloignant de la cathédrale Saint-Sauveur du Sang Versé.
On s'écroule et on skippe la visite du lendemain (palais somptueux et grands jardins, la base quoi) pour dormir jusqu'à 15h30.

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Blop.

ENOOOOOOOOOOOOOORME POILADE

J'en peux plus

ahhhh.... maintenant je sais pourquoi la glace que tu m'a acheté a peterof etait toute fondue....